Voyage 71 - Le Congo expédition – le troisième
Voyage au cœur de l'Afrique
Ce voyage est unique. 2800 kilomètres à travers de la RD Congo, de Lubumbashi à Kinshasa.
Un pays complètement vierge de tourisme. Ce voyage est loin d'être un voyage relaxant à travers l'Afrique. Le manque absolu d’infrastructures, des pistes misérables, des bacs et des ponts dont la présence n’est jamais fiable. Le paysage alterne entre de vastes prairies et des savanes d'arbres et de buissons. Des tronçons rocailleux, des pistes de sables poussiéreuses ou des bouts de chemin boueux.
Nulle part ailleurs que j'ai rencontré des gens si intéressés, comme à l’intérieur du Congo. Alors qu'ailleurs en Afrique, les marchés sont remplis de vêtements et de boîtes de conserves, de télévisions et paraboles, nous voyons toute autre chose ici. Les produits offerts sont presque tous d'origine locale. Des larves grosses comme un doigt, vivantes ou rôties, des chenilles fumées ou des gros termites. Des racines de toutes sortes, feuilles de manioc ou de patates, tout est jeté dans la marmite. Et le meilleur, c'est que (presque) tout goûte bon, surtout si on ne sait pas ce qu'on est en train de manger. Mais nous avons aussi notre propre stock de nourriture à bord du camion, donc nous pouvons toujours revenir pour manger de la nourriture familière.
Nous passerons presque toujours la nuit dans les grandes étendues de la prairie savane, à côté des petits campements ou dans les villages.
Et aussi dans des missions. Ces missions ont presque toutes été construites au début du dernier siècle. Une architecture impressionnante. Des pères et des sœurs des missions accueillants rendent notre séjour mémorable. Depuis les années 90 du dernier siècle presque tous les missions sont remises aux mains africaines.
Les Congolais sont extrêmement curieux. Nous ferons sensation dans les villages, et il est possible que 100 ou 200 personnes se tiennent autour de nous et ils nous observent en train de cuisiner, camper et passer nos soirées. C'est loin d'être toujours facile. Un des participants l'a exprimé ainsi : Ici, c'est nous les pop stars – sans sphère privée – accablés par les fans. – Une description précise de ce qui nous attend parfois.
Nos dates de voyage sont dans la saison optimale, la brève saison sèche. Il n'empêche pas que ce voyage poussera plusieurs à leurs limites. Et on ne parle pas des limites physiques. Bien sûr, un tel voyage est aussi physiquement éprouvant. Mais une randonnée en montagne, une promenade en vélo ou le centre de sport peuvent l'être aussi. On fait plutôt référence aux limites psychiques. De voyager pendant des semaines sur de mauvaises pistes, sous des conditions difficiles, à travers la savane et la forêt tropicale.
Vingt-neuf jours et "seulement" 2800 km, c'est une moyenne de 100 kilomètres par jour. Donc nous aurons suffisamment de temps pour voyager sans être pressés et de découvrir beaucoup de choses intéressantes de sur la route.
Et l'attraction spéciale du Congo ? L'attraction du Congo est le Congo lui-même. Ceux qui y ont déjà été ne l'oublieront jamais - le bon comme le mauvais.
Notre itinéraire et les moments forts
- En passant par Likasi, nous arrivons au Kolwezi, le deuxième centre minier de cuivre au Katanga. Un peut derrière Kolwezi le goudron finit pour les prochaines 700 kilométrés. L’aventure de la traversée du Congo commence.
- Jusqu’à la fin de la semaine il nous reste encore 300 à 400 kilométrés. Au début il y a encore beaucoup des villages. La nature change entre la savane de et un mélange entre la savane d’arbustes et la savane des herbes et des arbres.
Semaine 2
- Kamina, la première grande ville après nous avons quitté Lubumbashi. Ici il y a une mission catholique ou nous campons. Très belle dans le temps. Malheureusement les outrages du temps ont laissé leurs traces.
- Après Kamina la piste devient très seul. Il n’y presque plus de la circulation. Nous traversons des villages très pauvre. Il n’y a rien à acheter. De quoi la population vit ici ?
- 200 kilométrés après Kamina nous quittons la province de cuivre - Katanga – et nous arrivons à la province de Diamonds – au Kasaï oriental. Maintenant – après la saison de pluie, l’herbe est toujours très haute. Dans l’espace du pays on peut reconnaitre beaucoup petits hameaux, parfois très loin de la piste.
- La ville de Mwene Dito. La voie ferrée de Lubumbashi se termine ici. Maintenant nous devons prendre un mauvais goudron jusque Mbuji- Mayi, le capital de la Provence. Grace a des Diamonds industriels il y a une certaine prospérité. Même des villages à coté du goudron d’en profite.
- A mi-chemin pour Kananga, le capital de la province Kasaï Occidental, il y a le lac Mukamba. Situé au bord de l’eau il y a une grande et jolie mission catholique. Bien sûr, elle a connu des périodes meilleures. Mais pour nous cet endroit s’emble d’être le paradis. Une plage de sable fin, l’eau clair – sans bilharziose – qu’est qu’on veut mieux après deux semaines du Congo ? Et en plus la bonne cuisine de la mission, bières et boisson fraîches aux prix raisonnables, oui, nous sommons au paradis !
- Pour arriver à Kananga une mauvaise piste nous attend. Une ville agréable au cœur du Congo. L’internet, des marchées, des magasins et des stations du carburant.
- Nous campons au jardin des sœurs catholique, une grande mission construite au début du 20éme siècle sur un vaste terrain. Juste à côté de la mission, j’ai habité dans les années 80 chez des volontaires hollandais plusieurs fois pour plusieurs mois. La maison n’existe plus – mais les souvenirs…
- Deux nuits nous passons ici.
- En route sur des pistes sableuses par la forêt équatoriale.
- La ville de Mweka, connue pour ses sculptures en bois.
- La ville de Illebo, à la confluence de rivières Sankuru et Kasaï. Avec un bac nous traversons dans 30 minutes à l’autre côté des fleuves. Sur des prochaines kilométrés qui viennent il y a encore deux ponts à traverses.
Et ces traversées des fleuves peuvent être un problème essentiel de cette variante de route. S’ils sont très dommages par des camions trop chargés, une traverse peut être impossible. Dans ce cas nous devons prendre la route par Tshikapa.
Pendant notre première voyage le bac était en panne et nous et devons prendre la variante par Tshikapa.
Pendant le deuxième voyage, le personnel du bac était en grève. Mais nous avons eu la chance.A l’autre côté du fleuve une délégation de la compagnie fluviale, qui gère le bac, était arrivé pour négocier avec les grévistes. Et le bac était partie pour les chercher. Et nous pouvons traverser avec eux.
Semaine 4
- Jusque Kapia nous sommons toujours au foret équatorial. Depuis quelques années on est en train de transformer des grands terrains des forêts en plantation palmiers. Combien de forêt existe encore nous allons voir…
- Deux heures avant la ville de Kikwit nous arrivons sur le goudron. Mais l’aventure tu traversée du Congo n’est pas encore fini. 150 kilométrés avant Kinshasa il y a la localité de Bankana. Pendant notre dernier voyage nous pouvons camper sur le terrain d’une ferme qui appartiens à une famille Belge. Sur leur ferme il y a le fleuve Lumene. Et sur ses berges ils ont aménagé une vaste place pour faire du camping. Une place formidable pour se baigner !
- Une ou deux jours nous voulons rester, dépendant de notre temps que nous reste.
- Kinshasa est une métropole bouillonnante avec plusieurs millions d'habitants. "La ville qui bouge" dans le vrai sens du terme. On compte entre-temps 14 millions d'habitants. La musique du Congo est appréciée partout en Afrique, et la souplesse des hanches dansantes et vibrantes n'est surpassée par aucun peuple africain. L'atmosphère dans les clubs de danse dans la ville est unique et témoigne d'une joie de vivre sans soucis, malgré la situation économique difficile. Mais les Congolais y sont habitués depuis leur naissance.
- Nous restons dans la mission catholique, au plein centre-ville. Un endroit sûr et calme. S’ils les chambres sont occupées par de religieuses, (ils ont la priorité) nous devons camper au jardin de la procure.
- Une heure du centre de Kinshasa l y a une réserve unique pour les bonobos Ils sont peu connus et sont souvent confus avec les chimpanzés. Avec presque 99% de ressemblance génétique, ils ressemblent plus à l'homme que tout autre espèce animale ( http://www.lolayabonobo.org/ )
Des informations supplémentaires
Nous serons au point de départ à Lubumbashi/DRC deux jours avant le début du voyage, et nous restons un autre deux jours après la fin de notre tour à Kinshasa. Ainsi, vous pouvez choisir vos dates d’arrivée/de départ avec souplesse.
Durée de voyage |
29 jours |
Minimum participants: 6 personnes | |
Prix
|
jusque 8 personnes € 3200,-- plus que 8 personnes € 3000,-- |
Dates |
Lundi 10 / Jun / 2019 - Mer 08 / Jul / 2019 |
Climat
|
Saison sèche 20° - 35° C la journée / 15°C -25° C la nuit |
Visa |
oui, il le faut obtenir au pays résidence |
Vol
|
aller à Lubumbashi /RDC Retour de Kinshasa /RDC |
Hébergements
|
4x chambres aux missions / la reste camping en brousse, aux villages, ou près des missions |
Distance |
2.800 km
|
Le prix du voyage inclut
- Tous les frais de camping
- 2 nuits dans la mission /à l’hotel à Lubumbashi + petite déjeuner
- Visite de plusieurs jours au Lac Muncamba en Kasai / Congo
- Visite au lac Mukamba incl. 3 repas / jour
- Visite d’un jour au "Loya ya Bonobo – dans le paradis des Bonobos", près de Kinshasa / Congo
- 2 nuits (chambre double dans la mission catholique à Kinshasa + petite déjeuner
- Trois repas par jour. Exception : Au lieu d’arrivé et au lieu de départ, pendant des visites dans les villes à midi et si nous campons dans le jardin des hôtels avec un restaurant, nous ne servons pas des repas. Quelques repas aux restaurants sont inclus dans notre prix ( = diner commun)
Pas inclus
- Billets d'avion
- Frais de visa
- Frais de frontière (Pass Port) + frais d’immigration
- Frais de taxi
- Pour boire